mardi 16 février 2010

Pour l'accès au logement des jeunes


Pour le logement des jeunes
par PartiSocialiste

Pour ces élections régionales, le PS s'engage pour les jeunes. Nous mettrons en place un «pack autonomie» pour les jeunes afin de favoriser l'accès au logement, à la santé ou au permis de conduire. L'objectif ? Permettre à chacun de disposer des chances d'entrer dans la vie active.


lundi 15 février 2010

Compétence du conseil régional


La France est divisée en 26 régions, dont 22 régions situées en France métropolitaine (en comptant la collectivité territoriale de Corse) et 4 régions d’outre-mer.
C’est la loi de décentralisation de 1982 qui rapproche les régions des citoyens en les transformant en collectivités territoriales. A ce titre, elles disposent de leur propre budget et d’un certain nombre de compétences :

- la construction et la bonne marche des lycées,

- l’aménagement du territoire et transports,

- le soutien à l’économie locale,

- les finances publiques,

- la formation.

Cette loi surtout institue le principe de l’élection des conseillers régionaux au suffrage universel direct. Premier scrutin en 1986. Nous allons donc élire pour la cinquième fois seulement le conseil régional.

Vous pouvez trouver plus d'information sur le site Vie Publique

source : télénantes, wikipédia, vie publique

samedi 13 février 2010

Quelle fiscalité pour la région ?

M. Frank Cannarozzo, candidat et responsable UMP, reprend sur son blog les propos développés par Xavier Bertrand, le secrétaire général de l'UMP.

Je reprends donc ici l'argumentaire de Jean-Paul Huchon.

Mais auparavant je cite M. Cannarozzo :
La question est donc simple : dans tous ces domaines êtes-vous aujourd'hui plus satisfaits qu'hier, mieux "servis" qu'hier ? Je ne connais personne qui reponde oui.
Vous nous encouragez à parler du bilan de Nicolas Sarkozy et du gouvernement Fillon, rassurez-vous on reprendra cette argumentation.

Argumentaire sur la fiscalité

En 2004, 2007, 2008, 2009 et 2010, l’Exécutif de la Région Ile-de-France n’a pas augmenté la fiscalité régionale. Mieux, en 2004, les recettes fiscales régionales ont été baissées de 6%. Les augmentations de la fiscalité régionale en 2005 et 2006 – nécessaires pour faire face aux coûts de la décentralisation, non couverts par l’Etat - sont restées limitées.

De 1998 à 2004, les taux de fiscalité ont baissé de 6 %. Pour rappel, quand le contribuable reçoit sa feuille d'impôts locaux, la Région ne prélève que 3 % du total. Aussi, l'augmentation des taux de 2005 et 2006, n'a représenté que moins de 5% sur l'ensemble des impôts locaux. Au final, entre 2005 et 2006, les prélèvements régionaux n'ont augmenté que de 2 à 10 euros par an, selon la situation du logement occupé. Cette hausse n'a touché que les propriétaires et les entreprises, pas les locataires. Les taux de fiscalité en Île-de-France restent très en dessous de la moyenne des autres Régions (chiffres 2009) :

- Foncier bâti : 1,27 contre 2,66 sur l'ensemble des Régions
- Foncier non bâti : 2,20 contre 6,45 sur l'ensemble des Régions
- Taxe professionnelle : 1,72 contre 2,82 sur l'ensemble des Régions

Afin de ne pas peser sur les ménages franciliens dans un contexte de crise et bien que les recettes régionales baissent, les taux de fiscalité sont inchangés depuis 2007. Durant ces mêmes quatre années, le gouvernement a créé 20 nouvelles taxes et a restreint les dotations aux collectivités locales (au mieux + 0,6% cette année, soit la moitié de l'inflation). Comme noté dans le rapport Lambert de 2007 : « De plus en plus amputée par les décisions du législateur, elle (la fiscalité locale) laisse de moins en moins de marges de manœuvre aux collectivités, comme en témoigne le plafonnement de la taxe professionnelle en fonction de la valeur ajoutée (80 M euros par an de manque à gagner) »(p.20). Le rapport de l’agence internationale Moody’s (notation AAA – 2007) souligne quant à lui que les choix courageux opérés en matière fiscale ont permis à la Région Ile-de-France de maintenir une épargne et une capacité d’autofinancement élevées au regard des critères internationaux et ce malgré la mauvaise compensation des nouvelles charges qui lui ont été transférées tant en matière scolaire que de transports publics.

La Région Île-de-France restait en 2008 parmi les moins fiscalisées de France : TP (1,72%) contre une moyenne nationale de 2,75%), Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties (1,27% contre 2,61%), Taxe Foncière sur les Propriétés Non Bâties (2,2% contre 6,29%). Pour rappel, la sous-compensation des transferts de compétences s'établit à 219 M euros en 2009. Après avoir transféré des compétences importantes aux régions sans les avoir compensées financièrement, le gouvernement supprime la taxe professionnelle (TP) et leur retire la part régionale de taxe foncière. La taxe professionnelle sera remplacée en 2011 par une « cotisation économique territoriale », dont le calcul aboutit en pratique à un cadeau fiscal de 12 milliards d'euros en faveur des entreprises. 25% du produit de la « cotisation économique territoriale » seront affectés par l'Etat aux Régions pour compenser ces pertes de recettes. Mais les Régions ne fixeront pas le taux de ce nouvel impôt, qui sera calculé selon une formule mathématique pondérant la population du territoire, la valeur ajoutée et immobilière des entreprises et la population salariée. Autant dire qu'il s'agit là d'une perte complète d'autonomie fiscale pour les collectivités territoriales et particulièrement les Régions. Ainsi, la seule issue pour les Régions et notamment la Région Ile-de-France pour mener à bien la solidarité, c’est de parier sur la croissance et de la soutenir afin de créer des richesses nouvelles.

Le bilan d'une région humaine et forte

vendredi 12 février 2010

La carte des divisions de la droite et des erreurs de programme de l'UMP

Elus qui se retirent des listes, comme en Bretagne,

dirigeants départementaux qui décident de ne pas faire campagne, comme dans le Nord,

élus locaux qui quittent le parti, comme à Niort,

liste dissidente comme en Franche-Comté...

contrairement à ce que peuvent dire ses ténors, la droite aborde les élections régionales profondément divisée. Sans parler des approximations et erreurs sur les programmes, telle la proposition de Chantal Jouanno d'automatiser la ligne 14, qui l'est déjà.

Grâce à la veille de nombreux militants et sympathisants de gauche sur les réseaux sociaux, nous avons pu réaliser cette carte de la division de la droite et de ses erreurs de programme, basée en quasi-totalité sur des articles de presse. Pour continuer, vous trouverez ci-dessous un formulaire vous permettant de nous envoyer




régionales 2010, mode d’emploi

Nous commençons une série d'explications, de bilans et de propositions pour les élections régionales 2010.

Les élections régionales auront lieu les 14 et 21 mars 2010.

Les citoyens éliront les conseillers régionaux (209 en Île-de-France) pour quatre ans, au scrutin de liste, sans panachage ou vote préférentiel, tout bulletin modifié en quoi que ce soit par un électeur étant déclaré nul. La loi oblige chaque liste à comporter autant d'hommes que de femmes.

Les listes sont déposées au niveau régional, mais les candidats sont répartis sur des sections (listes) départementales. Le nombre d'élus régionaux d'une liste dépend du score global (sur toute la région) de celle-ci. Une fois le nombre de conseillers régionaux connu pour chaque liste, il est réparti par département en fonction du résultat de la liste dans chacun d’entre eux. Cette méthode, qui allie scrutin propotionnel, prime majoritaire et plus forte moyenne peut sembler
complexe mais assure une représentation "réelle" de l'électorat.

Ainsi la représentation de chaque département peut évoluer entre chaque élection au gré des résultats des différents candidats.
Lors du premier tour de scrutin, seules les listes ayant obtenu plus de 10 % des suffrages exprimés au premier tour peuvent se maintenir au second tour de scrutin et éventuellement fusionner avec les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages.

Les élections de 2010 seront peut-être les dernières sous ce mode de scrutin. En effet, le gouvernement cherche à réformer le mode de scrutin dans le cadre de la réformes des collectivités territoriales. Les futures élections régionales et cantonales seraient combinées en une élection de conseillers territoriaux, scrutin mixte entre suffrage uninominal majoritaire à un tour et représentation proportionnelle.

Pour tout renseignement complémentaire concernant le déroulement des élections, n’hésitez pas à adresser un message, durant toute la durée de la campagne, à contact@huchon2010.fr.

source : huchon2010.fr