lundi 28 février 2011

Harlem Désir : Sarkozy tente de colmater les brèches avec le remaniement

Remaniement : Sarkozy tente de colmater les brèches mais continue à exploiter les peurs et ne fixe pas de cap clair à la politique étrangère de la France.

Posté le Dimanche 27 février 2011
Pour cacher les véritables raisons de ce remaniement, les échecs de sa politique étrangère et poursuivre son offensive de la peur vers son électorat, Nicolas Sarkozy alimente les peurs en lien avec le « printemps arabe » évoquant le risque migratoire « incontrôlable » et jouant d’un amalgame déplacé avec le terrorisme pour justifier une nécessité de « protéger le pays ». C’est un comportement d’apprenti sorcier. Se rend t-il même compte qu’il reprend le dernier argument encore utilisé par Khadafi pour faire du chantage à l’Europe. En réalité profondément incapable dès le départ de sympathie pour la libération de ces peuples, Nicolas Sarkozy agite maintenant l’épouvantail de l’immigration, toujours indissociable dans ces manipulations de celui de l’Islam. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un Président de la République qui agisse avec nos partenaires européens pour répondre à l’urgence migratoire qui peut se manifester et qui sache surtout construire avec ces peuples un autre avenir en Méditerranée, mais qui cesse d’engager notre pays dans une supposée confrontation de l’occident avec l’Islam. Notre pays, conscient des risques de dérapage de l’autre côté de la Méditerranée mais décidé à faire le pari de la liberté des peuples, doit retrouver la capacité qui a toujours été la sienne à incarner une autre voie pour la paix, le développement et la démocratie.
Nicolas Sarkozy a installé le désordre dans la politique étrangère du pays au moment même où la France exerce de hautes responsabilités internationales avec la présidence du G20 et est confrontée à d’immenses défis avec le «printemps arabe », c’est ce qu’il a tenté de camoufler ce soir. Alors qu’il aurait dû faire part aux Français de ses premiers résultats à la présidence du G20 ou pour accompagner les révolutions arabes, le Président de la République est en réduit à colmater les brèches qu’il a ouvertes lui même dans notre politique étrangère. Avec Nicolas Sarkozy la France perd de son influence, c’est inacceptable et cela devra être réparé à partir de 2012.
Nicolas Sarkozy  fait maintenant payer au pays le prix de « l’hyper-présidence », d’un enfermement autour de quelques conseillers qui l’a conduit à mépriser l’aspiration à la liberté de peuples qui nous sont si proches. En nommant Alain Juppé - sauf à ce que celui-ci se soit transformé en faire valoir - Sarkozy fait un aveu d’échec de « l’hyper-présidence ».

samedi 26 février 2011

L'unité de cardiologie de l'hôpital Ballanger est maintenue !

La mobilisation de la Municipalité, des partis de Gauche 
et de la population contre le gouvernement a payé !
L'unité de cardiologie de l'hôpital Ballanger est maintenue !

Sous l'impulsion de la municipalité, avec la mobilisation des partis de gauche et des habitants, l'unité de cardiologie de l'hôpital Ballanger a été sauvée.
La mobilisation a été telle que même le député UMP, Gérard Gaudron, a été obligé d'intervenir pour essayer de faire oublier son vote à l'assemblée nationale en faveur de la loi « Hôpital Patients Santé et Territoires », dite loi Bachelot -Sarkozy, qui organise depuis 2009 le démantèlement de nos hôpitaux publics. L'Agence Régionale de Santé a été contrainte de reculer. Elle a annoncé vendredi matin le maintien du service de cardiologie de l'Hôpital Ballanger.
C'est une première victoire dans la défense du service public hospitalier et dans la lutte pour garantir l'égalité de l'accès aux soins, et contre ce gouvernement qui remet en cause tous les acquis des services publics : santé, éducation, police, emploi, justice...
Notre combat n'est pas fini. Ce qu'il a été obligé de céder à Aulnay-sous-Bois, le gouvernement l'a pris à la ville voisine de Gonesse en fermant son service de cardiologie. Déjà, dans cinq autres hôpitaux de Seine Saint Denis, il est question de fermer les services d'urgence de nuit et de weekend pour les rassembler à l'Hôpital Ballanger déjà saturé.
Le gouvernement joue avec la santé des habitants 
et dans le même temps il en donne toujours plus aux nantis !

C'est ce gouvernement et son président qu'il faudra chasser en 2012 si l'on veut durablement défendre l'éducation, la santé, l'emploi, l'égalité fiscale, justice sociale... Ce sont ses candidats, les candidats de la droite, les candidats de Sarkozy, qu'il faut battre sans merci dès les élections cantonales des 20 et 27 mars prochains.

Préparons la mobilisation contre la remise en cause du service 
des urgences dans les hôpitaux de Seine Saint-Denis.
Les 20 et 27 mars 2011, votons pour les candidats qui défendent la santé publique, 
avec le Conseil Général de Seine Saint  Denis.
Dès le 20 mars votons Gérard SEGURA et Leïla ABDELLAOUI