mercredi 22 juin 2011

la droite préfère l'obstruction à la démocratie

Depuis quelques jours les principaux ténors du parti présidentiel tentent de manipuler l'opinion publique sur l'absence de contrôle démocratique lors des futures primaires socialistes.

David Assouline, Secrétaire national à la communication et la mobilisation a rappellé en point presse ce lundi matin, la transparence du processus des primaires. «L’Élysée ne s’occupe pas de nos concitoyens, il s’occupe de nos Primaires socialistes» a-t-il constaté avant de rappeller les atteintes de la droite aux libertés collectives et individuelle. «La procédure légale que nous avons engagée offre toutes les garanties à l’ensemble de nos concitoyens pour que cet acte soit un acte démocratique, un acte personnel et volontaire» a-t-il expliqué avant de développer la procédure.

Pendant ce temps, des mairies ainsi que des préfectures s'organisent pour faire de l'obstruction à l'organisation des primaires, comme c'est le cas au Raincy.

vendredi 10 juin 2011

Aulnay sous Bois, Harlem Désir demande une convention entre l’Etat et PSA pour maintenir la production en France

Le numéro deux du PS Harlem Désir a réclamé vendredi la signature d’”une convention” entre PSA et l’Etat par laquelle le groupe automobile s’engagerait “au maintien de ses sites de production en France et en particulier du site d’Aulnay”. Selon la CGT, qui s’appuie sur un document interne, PSA prévoit de fermer d’ici 2014 l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et le site Sevelnord situé près de Valenciennes (Nord), qui emploient 6.200 personnes.
“La meilleure preuve que pourra donner le gouvernement, ce serait qu’une convention engage par écrit le groupe Peugeot au maintien des sites de production en France et en particulier du site d’Aulnay”, a déclaré M. Désir sur RMC et BFMTV.

“Je crois même que cette convention aurait dû être la contrepartie obligatoire de l’aide de trois milliards d’euros qui a été attribuée au groupe Peugeot pendant la crise” en 2008, a-t-il ajouté. Il a fait valoir que “sans cette aide, le groupe n’aurait pas traversé la crise” et qu’”il doit sa survie à l’aide de l’Etat”. “Aujourd’hui, la contrepartie c’est de donner la priorité au maintien de l’emploi en France”, a insisté l’eurodéputé.

Il ne s’agit pas de “renoncer à toute localisation d’usines ailleurs, en Slovaquie, en Turquie, voire en Asie. C’est très bien, par exemple, que Peugeot veuille se développer sur le marché chinois”, mais “ça n’a de sens pour l’Etat d’aider un groupe comme Peugeot” que si, “quand même, la priorité est donnée au maintien d’un certain nombre de sites de production en France”. “Aulnay est vraiment un des plus anciens sites historiques de Peugeot Citroën, la priorité pour l’Etat c’est d’obtenir le maintien de ce site de production”, a insisté le responsable socialiste. Selon lui, “il peut y avoir des évolutions dans l’emploi, mais la suppression pure et simple de ce site, ce serait simplement un choix actionnarial et non pas un choix entrepreneurial”.