mercredi 30 septembre 2009

Le parti socialiste d’Aulnay-sous-Bois mobilisé contre la privatisation de La Poste

Le Parti Socialiste d'Aulnay-sous-Bois est membre du Comité Unitaire Aulnaysien contre la privatisation de La Poste. Ce Comité Local rassemble les organisations suivantes : CGT‐MA France, FO, SUD‐PTT, UL‐CGT, NPA, PCF, PRG, PS et LES VERTS.Justifier
Le Parti Socialiste d'Aulnay-sous-Bois participe activement à la mise en place de la votation citoyenne qui a été organisée sur notre ville afin que le plus grand nombre d'aulnaysiens puisse participer.

La question posée sera la suivante : "Le gouvernement veut changer le statut de La Poste pour la privatiser, êtes vous d'accord avec ce projet ? Oui ou Non ?"

Qui peut voter ?
Chaque personne, à partir de 16 ans, munie d’une pièce d’identité (carte d’identité, passeport, titre de séjour en cours de validité) pourra participer au vote.

Où voter ?
Le Comité Local Unitaire d’Aulnay-sous-Bois a mis en place un ensemble 10 points de votes répartis dans toute la ville.

Le samedi 3 octobre
‐ n°1 : Entrée du C.C Parinor au RDC de 9h à 16h
‐ n°2 : Quartier de la Rose des Vents, les 3000 devant la Poste de 10h à 13h
‐ n°3 : Quartier du Gros Saule devant la boulangerie de 9h à13h
‐ n°4 : Entrée du magasin BRICOMAN de 9h à 16h
‐ n°5 : Quartier des étangs/Merisiers, devant le magasin Penny de 9h à13h
‐ n°6 : Quartier de Mitry, devant le magasin ATTAC de 9h à 13h
‐ n°7 : Quartier du Vieux Pays, entrée de la Poste sur le marché de 9h à13h
‐ n°8 : Quartier Centre Gare, entrée du magasin MONOPRIX de 9h à13h
‐ n°9 : Quartier Chanteloup devant le magasin INTERMARCHÉ de 9h à13h

Les jeudi 1er et vendredi 2 octobre
‐ n°10 : GARE RER, côté gare routière (bus 605/60/15…etc..) de 17h à 20h

Du 28 septembre au 2 octobre
Grâce à nos élus, il est aussi possible de voter dans les mairies annexes aux horaires d’ouvertures habituelles
• Centre administratif 16, boulevard Félix-Faure de 8 h 30 à 11 h 30 et 13 h 30 à 17 h
• Mairie annexe du Sud 79, avenue de la Croix Blanche de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 17 h
• Mairie annexe Ambourget 8, rue du 8 Mai 1945 de 9h à 11h30 et de 13h30 à 17h
• Mairie annexe Gros Saule 1-3 passerelle Fleming de 9h à 11h30 et de 13h30 à 17h


Mobilisons nous pour sauver le service public de La Poste

vendredi 11 septembre 2009

Le 3 octobre : sauvons le service public postal


Le Parti socialiste lance ce soir la campagne de mobilisation de ses élus et militants dans le cadre de la « votation citoyenne » contre la privatisation de La Poste. Cette consultation populaire se déroulera du 28 septembre au 3 octobre à travers l’ensemble du territoire.

Depuis le début de l’année, trois bureaux de postes disparaissent chaque jour. Plus de 7400 emplois ont été supprimés à La Poste. Sans concertation ni dialogue, la privatisation et la démolition du service public sont en marche.

Après avoir refusé tout débat public, toute consultation des citoyens et en ayant à aucun moment répondu aux arguments montrant l’injustice et l’illégitimité du changement de statut de La Poste, le gouvernement prépare le passage en force à l’Assemblée nationale courant octobre.

Face à ce projet et en lien avec le « Comité national contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal », le Parti socialiste appelle à participer massivement à la mobilisation des citoyens et des territoires. Les pétitions du Comité national et celle du Parti socialiste recueillent déjà plusieurs milliers de signatures. L’engagement des élus locaux, au-delà des clivages politiques, ne cesse de prendre de l’ampleur. Un site spécialement dédié à l’opération sera en ligne dès demain matin (www.laposte.parti-socialiste.fr).

Dans les prochaines semaines, des initiatives citoyennes seront prises localement et nationalement afin de faire connaître la réalité de la privatisation en cours et pour proposer une vraie réforme de La Poste dans le cadre des valeurs et des principes du service public universel.

Communiqué du Bureau national - Le 8 septembre 2009

B. Hamon : Hamon : Réaction aux "propos honteux" de Brice Hortefeux

jeudi 10 septembre 2009

Forfait hospitalier : 100 % d’augmentation en 5 ans

En 2004, le forfait hospitalier était de 10,67 €. Le gouvernement vient d’annoncer qu’il projetait une nouvelle hausse de 25% qui le porterait à 20 €. En 5 ans, la droite aura ainsi augmenté de 100% la somme restant à la charge des personnes hospitalisées.


Très concrètement, un malade devant être hospitalisé pendant deux semaines devra payer environ 300 euros soit un tiers de SMIC (alors que ses charges courantes de logement, d’entretien de sa famille sont maintenues). Il devra débourser jusqu’à 100 € dans l’année en franchises médicales, 18 € pour chaque acte lourd et il ne bénéficiera plus de l’exonération du ticket modérateur pour les soins de kinésithérapie après une hospitalisation.

Les effets pour la population sont catastrophiques. 40% des Français disant aujourd’hui repousser ou renoncer à des soins pour des raisons financières. Avec cette nouvelle hausse, cette proportion va encore bondir. Beaucoup de Français ne peuvent avoir recours aux assurances complémentaires, dont le coût va encore augmenter à cause de cette hausse du forfait hospitalier.

On mesure toute l’hypocrisie du Gouvernement qui prétend exclure toute hausse des prélèvements, mais taxe chaque jour davantage les malades. C’est le système solidaire de santé qui est mis en cause.

Et cette politique n’a aucun effet positif sur les comptes de l’assurance maladie. Le résultat est là : 9, 4 milliards de déficit pour 2009, 20 milliards prévus en 2010. Et la hausse du chômage qui provoque une baisse des recettes, n’explique pas tout.

La politique de la droite conduit à l’aggravation inexorable du déficit de la sécurité sociale. La loi devait ramener l’équilibre en 2007 ; le Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 annonçait l’équilibre pour 2011. A chaque fois, c’est la même pillule : déremboursements, hausse du forfait hospitalier, instauration des franchises médicales et nouvelle aggravation des déficits.

Il est temps de changer de politique. Pour les socialistes, la dérive des comptes appelle à la fois des mesures financières fortes et des réformes de structure.

Sur le plan financier, les socialistes demandent la fin des « niches sociales » qui sont autant de pertes de recettes pour la sécurité sociale, alors que le Gouvernement ne marque aucune volonté en ce sens. Ils attendent par ailleurs la mise en place l’élargissement de l’assiette des cotisations, qui ne doivent plus peser essentiellement sur les revenus du travail. De manière structurelle, de profondes mesures de réorganisation s’imposent, comme l’introduction effective d’une part de rémunération forfaitaire pour les médecins, l’organisation des réseaux de soin pour développer la prévention, la lutte contre les dépassements d’honoraires…

Le Parti socialiste s’oppose résolument et avec la plus grande vigueur à cette politique injuste et inefficace et sera particulièrement offensif lors des débats parlementaires sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2010.

Communiqué du Bureau national - Le 8 septembre 2009

mercredi 9 septembre 2009

Rentrée scolaire 2009 : l’éducation nationale en danger

De nombreuses menaces pèsent sur la rentrée.

Avec les suppressions massives de postes, ce sont 13500 enseignants et personnels qui ne seront plus devant les élèves cette année ! Le gouvernement prévoit déjà d’en supprimer 16000 de plus en 2010… Les conséquences sont désastreuses : les fermetures de classes sont nombreuses ; les remplacements ne sont pas tous assurés ; il manque des infirmiers et des conseillers d’orientation ; les actes d’incivilités sont en nette hausse ; la diminution du nombre d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) ne permet pas l‘accueil dans de bonnes conditions de nombreux élèves handicapés. Quant à la diminution des moyens dans les écoles maternelles, elle entraînera une très forte baisse de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans.

À cette politique budgétaire à courte vue s’ajoutent de nombreuses « réformes » régressives. La suppression progressive de la carte scolaire créera inévitablement un système éducatif à deux vitesses et renforcera les inégalités entre établissements. Les réformes de la formation des enseignants remettent en cause la qualité de cette formation. Les nouveaux programmes et la semaine de 4 jours à l’école primaire imposent aux jeunes élèves les journées les plus lourdes et les plus longues d’Europe. La réforme du bac professionnel se traduira par un étranglement des filières professionnelles, pourtant outils essentiels de promotion sociale pour de nombreux élèves en difficulté.

Le Parti socialiste condamne fermement la politique éducative du gouvernement qui plonge l’école dans une crise sans précédent et s’attaque aux fondements mêmes du service public d’éducation.

Le Parti socialiste propose une autre politique pour l’école. A l’heure d’une crise économique et sociale majeure, nous devons investir dans l’avenir de notre pays et de nos enfants en accordant une priorité absolue à l’éducation. Nous proposons :

• Un moratoire immédiat sur les suppressions de postes et une programmation pluriannuelle des recrutements de personnels.
• Une revalorisation des métiers de l’éducation et une rénovation de la formation des enseignants.
• Un plan de lutte contre les inégalités scolaires : renforcer les ZEP, diminuer le nombre d’élèves par classe, promouvoir les expériences innovantes, soutenir les familles en difficultés et assurer la mixité sociale.
• Un vaste chantier d’amélioration des méthodes pédagogiques pour la réussite de tous, à tous les niveaux scolaires et avec l’ensemble des acteurs concernés, dans le cadre de la mise en place des services publics personnalisés.

La droite n’aime pas l’école et ne l’a jamais aimée. Sa politique sacrifie l’avenir de notre pays en rognant sur l’éducation de nos enfants. Le Parti socialiste sera fortement mobilisé pour dénoncer cette politique et proposer des choix alternatifs, porteurs d’avenir et d’espoir pour la France et ses nouvelles générations.

Communiqué du Bureau national 01/09/2009