“La meilleure preuve que pourra donner le gouvernement, ce serait qu’une convention engage par écrit le groupe Peugeot au maintien des sites de production en France et en particulier du site d’Aulnay”, a déclaré M. Désir sur RMC et BFMTV.
“Je crois même que cette convention aurait dû être la contrepartie obligatoire de l’aide de trois milliards d’euros qui a été attribuée au groupe Peugeot pendant la crise” en 2008, a-t-il ajouté. Il a fait valoir que “sans cette aide, le groupe n’aurait pas traversé la crise” et qu’”il doit sa survie à l’aide de l’Etat”. “Aujourd’hui, la contrepartie c’est de donner la priorité au maintien de l’emploi en France”, a insisté l’eurodéputé.
Il ne s’agit pas de “renoncer à toute localisation d’usines ailleurs, en Slovaquie, en Turquie, voire en Asie. C’est très bien, par exemple, que Peugeot veuille se développer sur le marché chinois”, mais “ça n’a de sens pour l’Etat d’aider un groupe comme Peugeot” que si, “quand même, la priorité est donnée au maintien d’un certain nombre de sites de production en France”. “Aulnay est vraiment un des plus anciens sites historiques de Peugeot Citroën, la priorité pour l’Etat c’est d’obtenir le maintien de ce site de production”, a insisté le responsable socialiste. Selon lui, “il peut y avoir des évolutions dans l’emploi, mais la suppression pure et simple de ce site, ce serait simplement un choix actionnarial et non pas un choix entrepreneurial”.
source : http://www.harlem-desir.fr/
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