François Bayrou a prétendu lors du «Grand Rendez-vous» d’Europe 1 - Le Parisien-Aujourd’hui en France que le MODEM a « constamment, sans aucune exception, voté dans le sens de la défense des services publics»
C’est un mensonge pur et simple comme le montrent trois exemples.1) Le 16 février 2006, dans le cadre de la discussion relative à la Directive « services dans le marché intérieur » (dite « Bolkestein »), le Modem vote avec l’UMP contre l’adoption d’une directive cadre sur les services d’intérêt général garantissant la pérennité de leur mission.
2) Le 27 septembre 2006, lors du débat sur le Livre blanc de la Commission sur les services d’intérêt général, le Modem vote avec l’UMP contre l’exclusion explicite des services d’intérêt général (SIG) et des services sociaux d’intérêt général du champ d’application de l’objectif de « concurrence pure et parfaite ».
3) Le 18 janvier 2007, à propos du rapport sur le « développement de chemins de fer communautaires », les parlementaires du Modem votent avec l’UMP en faveur de la libéralisation du secteur.
Au Parlement européen, M. Bayrou n’est pas un opposant à l’UMP. C’est un soutien de la politique libérale de N. Sarkozy et de J.-M. Barroso.
Tous ses discours ne parviendront pas à masquer les faits. S’il veut présenter un visage de gauche en France, toute son action et celle de ses amis est ancrée à droite, au service d’une politique libérale qui attaque les services publics.
Le Parti socialiste s’oppose vigoureusement à cette politique de destruction. Il appelle les Français à voter massivement pour les candidats socialistes. Grâce à leurs alliés du Parti socialiste européen, ils sont les seuls à représenter une alternative crédible à la droite. Ils sont les seuls à s’engager à défendre efficacement les services publics en Europe.
Communiqué de Razzy HAMMADI
Secrétaire national aux services publics
Jean-Christophe CAMBADELIS
Directeur national de campagne pour les élections européennes
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