Les conclusions préliminaires de la Cour des comptes concernant le plan français de soutien aux banques vont à l’encontre de ce que défendait le président de la République en octobre 2008. Nicolas Sarkozy affirmait que ce plan de sauvetage ne coûterait rien aux Français et qu’il pourrait même rapporter des dividendes au trésor public. Le Parti socialiste avait alors dénoncé ce mensonge. 8 mois plus tard, la réalité économique donne raison à cette analyse.
Selon la Cour des comptes, le plan d’aide aux banques aura un coût significatif pour les finances publiques. D’une part, les garanties apportées par l’Etat ne seront pas toutes remboursées. D’autre part, les aides publiques aux banques augmenteront le montant de la dette, et donc, mécaniquement, le montant des intérêts versés par l’Etat s’en trouveront augmentés.
Le Parti socialiste reste extrêmement attentif aux conditions d’application du plan gouvernemental, et constate malheureusement que le gouvernement a fait preuve d’une grande largesse. Les mesures mises en œuvre étaient en partie nécessaires pour sauver notre système bancaire. Mais ces mesures devaient être accompagnées de garanties économiques et éthiques, et cela n’a pas été le cas.
Le Parti socialiste restera vigilant sur les suites de la mise en oeuvre du plan de sauvetage des banques et dénonce le mensonge de la part de Nicolas Sarkozy. Pour les banques, le gouvernement a mis en œuvre un plan de sauvegarde qui aura un coût important pour les finances publiques ; et pour les Français, il explique que les caisses sont vides et refuse d’agir pour une véritable relance !
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